Entre les petits 6e qui viennent de quitter le nid de l’école primaire, les 5e et 4e qui prennent de l’assurance et les 3e face au stress de leur premier examen, les enjeux sont très différents d’un niveau et d’un âge à l’autre. Cependant, tous entrent et s’installent dans l’adolescence avec :
- une motivation et un intérêt pour les apprentissages qui peuvent décliner,
- les premiers questionnements sur leur avenir professionnel et la découverte des études supérieures,
- une utilisation intensive, voire addictive, du numérique.
En quoi l’ENI ou écran numérique interactif peut-il être, en plus d’un outil d’enseignement exceptionnel, un outil intéressant pour toutes les problématiques touchant de près un public d’élèves adolescents au collège ?
1° Maintenir la motivation du collégien avec l’ENI, bien plus qu’un tableau !
Les professeurs le constatent : la curiosité enjouée des élèves est restée bien loin derrière sur les chaises de l’école primaire. Motiver ses élèves, retenir leur attention et susciter leur enthousiasme ont tout d’un art pour le professeur. Le manuel scolaire et le tableau noir ont leurs limites et l’inventivité du professeur rencontre bien souvent la barrière des moyens qui lui sont donnés.
Même si l’ENI n’est pas une solution miracle pour relever tous les défis de l’enseignement au collège, il s’avère être un outil précieux pour repenser ses parcours d’enseignement en prenant un angle nouveau où l’interactivité s’invite. Avec ce tableau 2.0, vos cours peuvent :
- gagner en interactivité grâce au multitouch, à ses applis et outils.
- gagner en ouverture grâce au web qui offre une fenêtre sur l’extérieur : à vous la consultation de documents d’archives en histoire, la visite virtuelle de monuments et musées, le passage de documents audio et vidéos pour les langues vivantes, etc.
- gagner en flexibilité : l’ENI offre à la classe un tableau numérique infini. Non seulement vous ne manquez jamais de place, mais vous pouvez garder trace de tout ce qui s’est fait durant le cours, un outil de suivi formidable pour le professeur.
Pour en savoir plus sur l’intérêt d’un ENI dans sa pratique d’enseignant, nous vous invitons à consulter nos 10 bonnes raisons d’avoir un ENI pour un professeur.
Zoom sur son chronomètre et son minuteur
Proposés dans la barre d’outils latérale, le chronomètre ou minuteur s’affichent en grand sur l’écran et ont plus d’une vertu pédagogique dans leur sac.
- Une aide à la concentration : minutez les activités pour rythmer le cours et atteindre les objectifs de celui-ci.
- L’apprentissage de la gestion du temps : aidez vos élèves à gérer leur temps lors de contrôles ou dans la réalisation d’exercices.
- Des jeux d’apprentissage : motivez vos élèves à apprendre en créant des jeux de rapidité.
Zoom sur le spot de l’ENI
Le spot, lui aussi proposé dans la barre d’outils latérale de l’ENI, est souvent une belle entrée en matière pour introduire une nouvelle séquence.
- Susciter la curiosité : baladez le spot sur l’ENI pour montrer et cacher afin d’aider les collégiens à se poser des questions.
- Attirer l’attention : Aidez-les à se concentrer sur un élément en gérant l’opacité de ce qui est caché et la taille du spot.
Exemple d’utilisation du spot en cours d’histoire pour étudier Le Serment du jeu de Paume.
2° Une ouverture sur le monde professionnel grâce à l’ENI
Le collège est une période où l’on demande à l’élève adolescent de réfléchir à son avenir professionnel. Autant dire que pour la plupart, cet avenir a tout d’un horizon très lointain et nébuleux, leur champ des possibles se restreignant bien souvent aux métiers des personnes qu’ils côtoient au quotidien et non pas ceux cachés dans leurs bureaux.
Outre toute la documentation fournie sur le web par l’ONISEP, les professeurs peuvent mettre en place des interviews des parents d’élèves pour qu’ils présentent leur métier à la classe sans se déplacer dans l’établissement. Pour cela, il suffit d’équiper l’écran d’une petite caméra à accrocher sur le bord supérieur de l’ENI.
3° L’ENI et l’éducation au numérique
Le smartphone et les réseaux sociaux se sont invités dans les cours de récréation et – à moins d’être coercitifs – il est parfois difficile pour les établissements de restreindre leur utilisation, surtout dans les salles de classe. Et pour cause, si les collèges sont parfois dépassés par cette nouvelle technologie et ont des difficultés à composer avec, c’est que l’adolescence est le moment où :
- les addictions au numérique naissent.
- l’exposition au harcèlement en ligne est la plus forte.
- l’esprit critique et le jugement sont en pleine formation – et donc encore fragiles – chez l’élève adolescent. Plus enclins à croire les fameuses fake news auxquelles même les adultes se laissent prendre, chercher au bon endroit les informations dignes de confiance est devenu un apprentissage et une compétence à acquérir tôt.
Bref ! Le numérique est un espace qui répond et obéit à des règles qui lui sont propres. Pour apprendre à l’apprivoiser, l’ENI est sans doute l’outil le plus adapté. A la fois tablette Android comme le smartphone des collégiens et PC Windows(1), le professeur de collège peut dispenser un cours d’éducation au numérique régulier sans dépendre de la salle informatique.
Sans bouger de sa classe, il lui est désormais possible de montrer sur l’ENI les bonnes pratiques, mettre en place des exercices pour développer son esprit critique, apprendre à remettre en doute, à comprendre l’importance des sources d’informations, etc.
(1) L’ENI peut devenir aussi un PC Windows, en plus d’une tablette, si l’on branche un PC dessus ou si l’on intègre dans la tranche de son écran un module OPS PC.
