Entre 10 et 15 millions de personnes sont touchées par l’illectronisme en France. Un handicap dans notre société qui, elle, devient presque entièrement numérique. Ce mal est combattu par différentes associations et certaines utilisent des équipements appropriés comme l’écran interactif.
Considéré comme un des maux du siècle, l’illectronisme touche un français sur cinq. Selon le Larousse, “l’illectronisme est défini comme l’état d’une personne qui ne maîtrise pas les compétences nécessaires à l’utilisation et à la création des ressources numériques”. Cette fracture numérique engendre également une fracture sociale, rendant chaque démarche laborieuse et source de frustration dans la vie quotidienne. Affectant toutes les tranches d’âge, elle ne touche cependant pas de manière égale toutes les catégories sociales.
L’illectronisme, une rupture dans le quotidien
Cet handicap commence par l’utilisation d’appareils électroniques. Des actions comme allumer et éteindre un ordinateur, écrire un mail, consulter le site de l’assurance-maladie… sont considérées comme banales pour beaucoup, mais demandent un effort titanesque pour d’autres et provoquent un fossé avec la société, mais aussi avec l’entourage. Les personnes manquant de maîtrise restent parfois fermées à demander de l’aide. Contrairement aux idées reçues, l’illectronisme ne touche pas que les personnes âgées même si un tiers des personnes âgées de plus de 60 ans est concerné.
Les jeunes rencontrent, quant à eux, d’autres problématiques liées au numérique et sont principalement touchés dès leur entrée dans le monde professionnel. Didier Barathon, spécialiste de l’économie numérique, affirme au micro de France Inter que “l’on rencontre des jeunes qui ne savent pas aller sur Google pour trouver un emploi” et cette fracture engendre de la frustration auprès de la tranche des 18-24 ans qui souhaitent trouver un emploi correspondant à leurs compétences. Les nouveaux diplômés rencontrent aussi des difficultés dans la maîtrise d’outils bureautiques qui ne sont pas acquises dès la sortie de l’école.
“Il y a un enseignement technique numérique à l’école, mais on évite souvent ces savoirs de base, comme les outils bureautiques, parce que l’on pense que tout le monde les connaît.”
Un tiers de ces 15 millions, soit cinq millions de Français, sont peu diplômés, ont de faibles revenus, habitent dans des régions géographiques isolées ou n’ont jamais eu accès à un ordinateur et restent perdus à l’idée de l’utiliser. Il est important d’accompagner toute personne en situation d’illectronisme pour une meilleure prise en charge. “Il faut la faire venir de l’autre côté de l’ordinateur, lui faire découvrir le clavier […] la faire aller sur Google et ensuite, c’est parti pour se connecter aux services publics, à la cantine des enfants”, ajoute l’expert en économie numérique.
Les écrans numériques tactiles sur le front
Différentes associations se battent contre la précarité numérique comme Emmaüs qui fait partie des pionnières en aidant les personnes depuis 2014 dans plusieurs centres à travers la France. En 2021, l’État a aussi alloué un budget de 250 millions d’euros pour son plan France Relance qui a conduit au recrutement de 4 000 conseillers en numérique et à l’acquisition d’équipements répartis dans l’ensemble des collectivités territoriales.
Des associations locales ont ainsi pu s’équiper plus promptement pour lutter contre cette exclusion sociale. Notamment la Maison solidaire de Kermarron située à Douarnenez dans le Finistère, interrogée par le média Le télégramme. L’association a embauché les conseillers numériques, mais a aussi investi dans de l’équipement grâce à la Caisse d’Allocations familiales (CAF) et aux subventions de l’État en s’offrant un écran numérique interactif Speechi.
L’écran interactif est un outil intéressant pour aborder les notions du numérique. Le conseiller numérique pourra l’utiliser pour expliquer directement sur l’écran comment se connecter à internet, comment faire une recherche sur Google ou encore comment accéder à ses mails. Son accès à internet permet aussi d’éduquer aux fake news et de comprendre les réels enjeux du traitement de l’information sur le web en montrant des exemples directement tirés d’internet.
Le conseiller numérique pourra également exploiter l’écran numérique interactif de Speechi pour aider les personnes en situation d’illectronisme à appréhender le système d’exploitation Android grâce à son interface similaire à celle d’un smartphone ou d’une tablette. En branchant un ordinateur sur l’écran interactif, les bénéficiaires de l’association pourront également comprendre l’interface d’un PC Windows : appréhender les icônes, les logiciels et comment accéder aux différentes fonctionnalités disponibles sur Windows.
Cyrille Romual, membre de la Maison solidaire, a également été séduit par son aspect ludique. Avec un écran simple d’utilisation, il tient à ce que “le numérique [ne soit] pas qu’une contrainte, mais un moyen d’apprendre en s’amusant”. Pour ce faire, il crée des supports pédagogiques immersifs, rend l’enseignement collaboratif ou encore inclut des documents multimédias tels que de la vidéo pour que les personnes recourant aux services de l’association explorent avec le moins d’appréhension possible ce terrain inconnu qu’est le numérique.
L’apprentissage en douceur est nécessaire pour les bénéficiaires de l’association. Aussi Tugdual Le Nabec, moniteur-coordinateur, a-t-il été convaincu par cet outil simple qui donne accès à l’ensemble des applications en un seul clic et apporte la meilleure expérience possible pour des novices. Découvrez nos gammes d’écrans interactifs dernier cri sur notre site Speechi.com et équipez votre association pour lutter contre l’illectronisme.
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