Durant le salon Educatech qui s’est déroulé en novembre, l’équipe de communication EdTech Actu a tendu le micro à plusieurs acteurs de la tech’ éducative dont Benjamin Brousse, CEO de Speechi, à qui ont été posées 4 questions pour comprendre la place qu’occupe Speechi dans le domaine de la technologie au service de l’école et les innovations qui font sa singularité. Lire l’article d’EdTech Actu.
🎥 Interview de Benjamin Brousse sur EdTech Actu
🎙️ Retranscription écrite de l’interview
Pouvez-vous présenter Speechi ?
“On est une PME française basée à Lille. C’est une quarantaine de salariés aujourd’hui dont une vingtaine d’ingénieurs. L’essentiel de notre marché, c’est les écrans interactifs pour le marché de l’éducation et de la formation. On est présent principalement en France où on est leader, on a 30% du marché français. On a également une dizaine de marchés à l’international : le Benelux, la Suisse sur lesquels on est très présents, le Luxembourg, mais également l’Afrique.”
© Image tirée de l’interview vidéo d’EdTech Actu sur le stand de Speechi.
Comment vous différenciez-vous de vos concurrents ?
“Notre différenciation principale, c’est l’expérience utilisateur. On a fait le choix de concentrer l’essentiel de nos investissements sur une expérience utilisateur simplifiée mais de façon très concrète. »
« On a un avantage concurrentiel important, puisqu’on connaît très bien le marché et qu’on équipe une classe sur trois aujourd’hui. Donc on est parti du besoin, on s’est demandé comment simplifier aujourd’hui, ne serait-ce que la connexion à un écran, le partage de fichiers, le partage des données, comment faciliter le travail d’un enseignant avec une expérience utilisateur simplifiée, la souveraineté des données. Là, vous ne verrez dans aucune des solutions présentes la capacité pour nos clients à choisir où vont être hébergées les données. »
« Et le 3e axe de différenciation majeure, c’est qu’on est le seul acteur français sur ce marché, tous les autres sont étrangers. Donc ça veut dire que pour nos clients, pour les collèges, pour les lycées, pour les écoles, c’est un accompagnement avec un service en français : un accompagnement en langue française, des formations en langue française, un support et un SAV plus réactifs. »
Comment se porte le marché français par rapport aux autres pays ?
“C’est un marché qui est plutôt sous-équipé. Si on regarde en comparaison avec le marché anglais ou avec le marché allemand qui sont à 80-90% de taux d’équipement des salles de classe, le marché français est autour de 25 à 30%. Donc il y a un potentiel de croissance sur le marché français qui est très important, qui est aussi lié aux politiques publiques d’investissement bien sûr. Il y a les TNE que vous connaissez, différentes politiques d’investissement, mais c’est un marché qui a effectivement un beau potentiel de croissance.”
© Image tirée de l’interview vidéo d’EdTech Actu sur le stand de Speechi.
Quelles innovations présentez-vous sur le salon Educatech ?
“On est parti effectivement du constat avec la nouvelle direction technique de Speechi qu’il y a une maturité de marché sur la partie matérielle, le hardware comme on dit, qui est assez importante. Donc on a fait le choix d’innover essentiellement sur la partie logicielle tout en conservant bien sûr une partie matérielle qui doit être la plus adéquate possible par rapport aux besoins du marché. »
« Le 1er point, c’est l’intelligence artificielle qui est ajoutée dans des fonctionnalités pour l’inclusion des apprenants. Donc là, c’est des fonctionnalités notamment de traduction automatisée dans différentes langues. »
« Le 2e point, c’est l’expérience utilisateur qui a été simplifiée largement avec Connect software qui est la nouvelle application, le nouvel écosystème que Speechi lance sur le marché qui va permettre vraiment une grande simplification dans l’usage. »
« Troisième fonctionnalité principale pour l’expliquer, c’est notamment la fonctionnalité de streaming. Une classe équipée sur trois d’un écran en France, c’est un écran Speechi. Ce qu’on a pu constater au niveau de l’usage, c’est qu’il y a de plus en plus l’usage de la vidéo. Donc on a fait en sorte de développer de nouvelles fonctionnalités qui permettent de diviser par 10 l’utilisation de la bande-passante, notamment pour le partage de vidéos qui en termes d’interactivité et d’outils pédagogiques est de plus en plus utilisé.”








